Elle est née au cœur de Chamoson, à quelques encablures de l’imposante église du village. Elle a dû attendre l’adolescence avant de se voir attribuer un nom, la Siseranche. Il est emprunté à un petit torrent situé au nord du vignoble de Chamoson, sec la majeure partie de l’année, qui ne se gorge d’eau qu’à la fonte des neiges et lors d’orages estivaux.
Ici, on n’a pas peur du joli mot ni de la poésie. C’est sous forme de rimes que l’on exprime le plaisir de se retrouver dans le carnotzet pour déguster «le nectar des fruits, l’essence rare des fleurs». Et si l’étiquette de la gamme Siseranche représente une Valaisanne en costume traditionnel, on fait volontiers preuve d’audace et de curiosité, en choisissant par exemple de cultiver sur les six hectares du domaine quelques cépages rares comme le Chenin Blanc, le Tannat ou le Sangiovese.
