Quand son patronyme évoque un cépage italien, peut-on décemment éviter son destin? Chez les Magliocco, cette passion de la terre et de la vigne remonte à la génération du grand-père, Silvio, émigré dans les années 1950. La flamme est si vive que son fils Daniel apprendra l’oeonologie en autodidacte, tandis que Mikaël, représentant de la génération suivante, est de ces jeunes oenologues valaisans qui aiment bousculer les codes.
Entre père et fils, c’est un assemblage de complicité, de convictions. Pour créer l’émotion, ils préfèrent les vins qui ont de la vivacité à ceux qui se parent d’artifices. Un cru est l’expression du cépage qui lui donne corps, du terroir dont il est issu et, surtout, de celui qui l’a élevé. Leur quête d’essentiel les mène vers un retour à la terre. Ainsi, ils convertissent leur domaine au bio, une manière pour eux de «porter les vins vers le haut».
